Statement
My work is about images, from the way it is perceived to how it is seen and experienced, its construction and evolution. Perceived images are marks of past events which I recreate to be exposed for others to see. Images fluctuate between these two aspects in my research.
I think of images beyond what is visible, in their larger dimension which includes different images, memories, and readings. Therefore, several interpretations are part of my work. I explore images through these angles, and through their relation to time and space, through context and perception. This exploration around the nature of images goes hand in hand with research on materials and different mediums, between two and three dimensions.
The notions of trace, perception and temporality are at the core of my research.
Trace is seen as a print, as memory, as transcription, as the expression of « what was » as defined by Roland Barthes, as metonymy, as a transformation of a missing reference.
As a consequence, erosion as a time mark on matter and shape interests me. I use natural processes like erosion, sedimentation, accumulation, to question what has been parcelled out, transformed, juxtaposed, spread. I explore these processes and their marks by direct actions on matter through sculpture and installation, or by capturing them through photographs or video recordings.
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Ma démarche s’attache à la vie des images et à leurs empreintes, entre images perçues et images à regarder. Les unes sont les traces d’évènements vécus et remis en situation de monstration. Les autres, au contraire, sont des expériences à éprouver.
Ces deux versants de l’image ne sont pas figés. Ils se confondent dans un tissu visuel et mnésique. Cette transparence de l’image laisse un champ ouvert à une pluralité de lecture. C’est par ce biais que j’interroge la représentation, entre données sensorielles et connaissance. J’explore l’abstraction et l’usure d’images, leur impact sur la perception, et la relation au temps et à l’espace.
La remise en question de la nature de l’image va de pair avec une recherche sur les supports de représentation, entre deux dimensions et trois dimensions.
Ainsi, les notions de trace, de perception, de temporalité sont au centre de ma démarche.
La trace y est abordée dans sa pluralité : comme empreinte, comme écriture, comme mémoire, comme le « ça-a-été » de Roland Barthes, comme partie pour un tout, comme la transformation d’un référent due à son absence.
En conséquence, l’action naturelle du temps sur les matières et les formes suscitent mon intérêt. Les processus d’érosion, de sédimentation, de réduction, d’accumulation me permettent d’interroger ce qu’ils morcellent, disséminent, juxtaposent et transforment. J’explore ces processus soit par une action directe sur les matières que je travaille par la sculpture ou l’installation, soit par une recherche photographique ou vidéo.